Bruno sur l’étape finale du Paris Nice

Distance /dénivelée : 130 km / 2400m de D+, 5 cols dont le fameux col d’Eze escaladé par une variante originale (le chemin du Vinaigrier, avec son passage à 15% sur près d’1 km)

Déjà ma 6ème ou 7ème participation au Paris-Nice Challenge, randonnée non chronométrée qui emprunte le parcours de la dernière étape de Paris-Nice. J’aime bien cette épreuve car ce n’est pas une rando locale : « beaucoup » de monde (1300 cette année), les participants viennent de toute la France, beaucoup viennent même y affronter leurs premiers cols de leur carrière cycliste (et c’est un véritable challenge pour eux, surtout en cette période de l’année), il y a de tous les niveaux. Et comme ce n’est pas une course, il y règne une bonne ambiance.

La météo annonce grand soleil et 25°, bref une belle journée. Question vent, on a eu de la chance, il y avait une vigilance orange jusqu’au matin du départ (l’étape des pros de la veille a été annulée). Pas plus de vent que d’habitude.

Départ à heure libre entre 7h30 et 8h30, effectué par petits paquets, donc on part en tout sécurité (la route n’est fermée à la circulation). Déjà 22° à la sortie de Nice.

Au début de la vallée du Var (qu’on remonte sur 20 km), je roule seul, en attendant qu’un groupe me rattrape, puis je prends les roues. Bien m’en a pris : peu de vent au début, mais sur la fin, j’étais content d’être dans les roues. La vitesse est passée de 35-40 à 25 au fur et à mesure que le vent montait. Ensuite, c’est une succession de montées et descentes jusqu’à l’arrivée, donc plus besoin de chercher des roues.

En meilleure forme que l’an dernier, je fais quelques montées « à fond » pour me tester un peu, tout en pensant aussi à la dernière ascension pour laquelle il faut en garder sous le pied. Bien chaud dans les montées en plein soleil. Quand j’en vois en cuissard long, voire manches longues, ils ont dû avoir très très chaud. Arrive la descente sur La Turbie, et la vue plongeante sur la mer. Et un gros rafraîchissement (la fraîcheur de l’air marin qui remonte). Puis le gros morceau de la journée : le col d’Eze. A gauche toute (les pignons je veux dire). Les jambes vont plutôt bien. Arrivé dans la partie la plus raide, je double pas mal de monde à pied ou arrêté. Et je me fais même encourager par ceux qui marchent 😉 (c’est presque le monde à l’envers, c’est moi qui devrait les encourager). Finalement, ça passe plutôt bien pour moi (je ne fumais pas le cigare non plus, faut pas exagérer). Une dernière descente et on arrive sur la Promenade des Anglais.

Très belle rando pour se mettre en jambe pour la montagne. En dehors du col d’Eze, les montées sont très abordables (entre 5 et 7 km, entre 5 et 7% de moyenne).

Bruno

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